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Origine minérale du vivant

Les théories sur l'origine de la vie sont traditionnellement divisées en différents courants de pensée : hétérotrophique ou autotrophique. La première suppose que les briques du vivant ont été apportées sur Terre par des sources extérieures comme des comètes ou des météorites qui ont ainsi "ensemencé" notre planète. A l'inverse, les théories autotrophiques soutiennent que la chimie aux conditions initiales a permis de construire directement les briques du vivant jusqu'à l'émergence de la vie directement sur Terre, dans des environnements favorables tels que les évents hydrothermaux ou les zones côtières. Au sein de ce courant de pensée existent des débats quant à la primauté du métabolisme ou de l'information (monde ARN...). L'observation de l'utilisation de cofacteurs inorganiques tels que les centres fer-soufre dans tous les organismes a permis la proposition du développement d'un métabolisme primordial catalysé ou favorisé par des surfaces minérales de type pyrite ou marcassite. Les centres FeS actuels seraient les descendants de ces surfaces minérales. Etudier le rôle des métaux de transitions et des surfaces minérales dans l'enrichissement métabolique, en se focalisant sur la chimie des thiols, permettra de tester cetraines hypothèses ayant pu conduire à l'apparition de vie.

Nous nous intéressons à l'origine des processus chimiques impliquant des cofacteurs clés du métabolisme moderne et nous commencerons cette analyse en nous concentrant sur le rôle des thiols.
 

Publié le 25 janvier 2024

Mis à jour le 25 janvier 2024